Ernst Carree au MoMart de New York

On connaît la phrase célèbre du peintre américain Andy Warhol : « Tout homme   connaît un jour son quart d’heure de célébrité. » Pour Ernst Carree, le plus ancien hollandais du département, montesquivais d’adoption depuis trente ans, ce 1er mars 2010, le quart d’heure se réduisit à trois minutes, le temps d’un reportage de TF1, au journal télévisé de Jean-Pierre Pernaut. Trois petites minutes qui présentèrent à la France entière l’incroyable travail de notre illustre dessinateur qui, il y a quelques mois,  entreprenait de croquer le portrait de la totalité des habitants du village.  

L’affaire aurait pu en rester là, si l’insolite et la démesure de cette unique aventure n’avaient retenu l’attention de  Doug Heinem,  grand ordonnateur du MoMart de New York, de passage à Paris, à l’occasion de l’exposition  Lucien Freud, à  Beaubourg. On le sait, les américains sont des gens pragmatiques et efficaces. Dans la foulée, Doug Heinem décrocha son téléphone et par l’intermédiaire de TF1, puis de la mairie – Maryse en fut fort surprise – demanda à parler en personne, à Ernst Carree. Heureusement les Hollandais sont bilingues, ce qui facilita la négociation.
Le directeur du MoMart de New York se montra enthousiaste quant au concept développé par notre peintre hollando-gascon : Il y aurait vu une sorte de « reproduction réifiée qui ne se reproduit pas », dans l’esprit même  du Pop Art.

Dans la foulée, Ernst Carre s’envola pour Paris. Une date fut retenue pour exposer son travail dans le célèbre musée américain, à l’automne 2011

En attendant, une grosse centaine de portraits sont exposés à la Mairie de Montesquiou.

Il semblerait également que douze  Montesquivais seraient invités – après tirage au sort - afin d’accompagner le peintre outre atlantique.
Pour tout renseignements, contacter Ernst Carree par E. mail : e.carree@orange.fr
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